Des lois et des cadres réglementaires ambitieux
L’action de l’État commence par l’élaboration de lois et de réglementations claires pour guider la transition écologique. Par exemple, en France, plusieurs textes structurants ont été adoptés ces dernières années, comme :
- La loi Climat et Résilience (2021) : elle vise à intégrer l’écologie dans tous les domaines de la vie quotidienne (logement, transport, consommation, éducation…).
- La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) : elle fixe les objectifs de réduction des émissions de CO₂ à l’horizon 2050.
- La loi Énergie-Climat (2019) : elle consacre la neutralité carbone comme objectif national à atteindre d’ici 2050.
Ainsi, ces textes donnent une direction claire à suivre pour tous les acteurs : citoyens, entreprises et collectivités

Un soutien financier massif
En plus des lois, afin de rendre la transition possible et équitable, l’État met en place des aides publiques importantes, à destination des particuliers, des collectivités et des entreprises, telles que :
- Le plan France Relance (2020), qui consacre plus de 30 milliards d’euros à la transition écologique.
- Des dispositifs comme MaPrimeRénov’, les bonus écologiques ou les aides à la rénovation énergétique afin d’encourager les ménages à adopter des comportements plus durables.
- Des aides à l’attention des entreprises pour investir dans des technologies vertes, comme l’hydrogène, l’économie circulaire ou les énergies renouvelables.
En résumé, ces aides rendent la transition plus accessible à tous.

Le développement des énergies renouvelables
Par ailleurs, l’État mise sur les énergies vertes pour réduire la dépendance aux énergies fossiles. Il soutient, par des appels d’offres et des subventions, le développement du solaire et de l’éolien. En complément, il investit aussi dans l’hydrogène vert, une énergie prometteuse. D’autres sources, comme la biomasse ou la géothermie, sont également encouragées selon les besoins locaux.
Grâce à ces efforts, la France vise une production d’énergie entièrement décarbonée dans les prochaines décennies.

L’accompagnement des territoires
De plus, l’État aide les régions et les villes à s’engager dans la transition. Des outils comme les contrats de transition écologique (CTE) les soutiennent dans leurs projets. Par exemple, le programme « Territoires engagés pour la transition écologique » aide les communes à lancer des actions concrètes. L’État finance aussi les transports publics, l’urbanisme durable ou les projets pour s’adapter au changement climatique.
En clair, chaque territoire peut avancer à son rythme, avec un appui personnalisé.

L’éducation et la sensibilisation
Enfin, l’État agit aussi sur la sensibilisation des citoyens pour changer les mentalités. Pour ce faire, l’éducation à l’environnement est intégrée dans les programmes scolaires. De plus, des campagnes d’information sont diffusées pour encourager les bons gestes du quotidien. Enfin, des labels comme Éco-école ou Ville durable récompensent les initiatives locales.
De cette manière, chacun peut mieux comprendre les enjeux et participer au changement.

La transition écologique est un défi majeur, mais l’État agit à plusieurs niveaux : lois, aides financières, énergies vertes, accompagnement local et éducation.
Cependant, la réussite repose aussi sur la participation active de tous : citoyens, entreprises et collectivités.